Natif de Franche-Comté, la région de France la plus éloignée de la mer, Gustave Courbet n’en reste pas moins un grand peintre de la mer et des ciels qui l’accompagnent.
La mer.
Gustave Courbet la découvre pour la première fois en 1841 à 21 ans au Havre. Pour lui, elle représente une conquête, il veut la saisir, en comprendre le désordre, capturer sa lumière, chevaucher son écume moutonnante, croquer la matrice, confondre ses gris, ses bleus et ses verts humides et brillants.
La mer, pour ce jeune artiste venu de la terre du dedans, est une sorte d’ultime expérience.
Il veut se frotter à elle, fraîchir son art et sa palette.
Elle sera son rite de passage.
Ses premiers coups de couteau, il les offre à sa terre franc-comtoise.
À cette campagne verte et bienveillante, faite de petites montagnes aux lignes pures et silencieuses.
Il les connait toutes, et les regarde s’enrouler comme le font les bracelets autour de tendres vallons, verts sensibles et bruns fertiles.
Cette nature est comme une émeraude.
À peine sortie de sa gangue, elle est prête à briller.

Et en version XXL et bien ça donne ça : (cliquez ici pour voir)
À ses parents restés au vallon il écrit ces mots :
» Je suis enchanté de ce voyage qui m’a développé beaucoup les idées sur différentes choses dont j’avais besoin pour mon art.
Nous avons enfin vu la mer…
La mer sans horizon.
C’est drôle pour un habitant du vallon, on se sent entrainé, on voudrait partir, voir le monde entier. «

Photo de Laurent du blog Kimihiro Watanuki (avec son adorable autorisation)
« On voudrait partir, voir le monde entier… »
Dans sa palette, au travers de son geste et de son écriture alerte, Gustave Courbet parvient à nous faire voir ce monde en entier.
Cette mer sans horizon, quand il la découvre enfin, Monsieur Courbet pense s’approcher du monde entier. Elle est une porte, une proposition.
Elle est comme une déchirure, elle suinte, comme perpétuellement en ouverture.
Elle, c’est l’autre, celle qu’on appelle « La mer ».
Elle ne se donne jamais, ne s’apprivoise même pas.
Il suffit qu’elle le décide et elle gagne toujours.
Elle, par qui tout malheur arrive, parce qu’elle est une et indivisible.
Elle tire sa force et sa combativité de ce désordre apparent, de cette éblouissante rage, d’une colère qu’on dit « antique ».
Inconstante, indocile, farouche, libre.
De son innocent clapot peut naître une imprévisible et corruptrice vague tueuse.

Elle, qui tout à tour inspire, attire, repousse, terrifie, emprisonne et engloutit à tout jamais, elle est une intranquille.
Savamment contenue entre des bords rocailleux aux flancs arrachés et souvent dégoulinante sur les plus longs plateaux de sable fin de côtes argentées, elle ne renonce pourtant jamais à dominer, jusque dans le moindre de ses chuintements persiffleurs.
La mer est forte.
Bien sûr.
Mais elle est aussi incapable de se dominer.

Musée Fabre, Montpellier, France
Au loin se tient toujours le ciel.
Mais se demande-t-on ce qu’en pense le ciel ?
Il est le seul pour la comprendre.
Pour elle, il se donne comme seules les beautés muettes peuvent s’offrir.
La mer sait apprécier le génie que met le ciel dans le jeu de sa fluidité et de ses transparences, elle si sombre et impénétrable. Elle arrive même à intérioriser tous ses silences parce qu’elle sait qu’ils ne sont que des cris dans le lointain.
Le ciel rit de tout parce qu’il est l’esprit du monde.
Résidence des Dieux ou promesse de repos pour nos défunts, celui-là protège et élève pour l’éternité.
Il est le plancher que choisissent les étoiles pour ordonner le monde et diriger le peuple d’en bas.

Monsieur Courbet semble avoir saisi ce duel amoureux que nourrissent la mer et le ciel et à son tour il s’en amuse, parce qu’il a ce génie, parce qu’il sait que sa condition d’artiste lui confère un pouvoir.
Celui de parvenir à tutoyer les éléments, les formes, et les couleurs.
Il transcende ses perceptions et ses émotions diffuses sous les coups de ses couteaux à palette avec l’agilité d’un chérubin.
Voyez comme pour nous il joue avec l’ogresse, révélant sous chacun de ses empattements l’indocilité et le manque de manière qui la caractérise.
Cette amante qui ne sait que dominer, aime à croquer les hommes et les vieux gréements, elle ne s’embarrasse pas de la majesté d’un fier vaisseau de guerre, et promet le même sort funeste aux paquebots gonflés par l’arrogance puérile de ses fourmis bâtisseuses.
Et là soudain, tout est parfait.

La mer est bien plus qu’une profondeur sombre et bleutée, bien plus qu’impermanente et abstraite.
Auprès du ciel, son ami, elle sait qu’elle peut se taire, gonfler, puis se retirer.
Sous le gris, le bleu, ou le rouge d’un ciel, la mer découvre la voie du milieu.
Le ciel est sa seule providence.
Corinne Bellocq © 2021
Photo en entête Gustave Courbet photo de Nadar en 1860
Toutes les œuvres de Gustave Courbet illustrant cet article sont issues de Wikipedia Creative Commons
Superbe Corinne ! La photo de Laurent en XXL est top.
Merci pour cette balade dans la vie de Gustave Courbet. On connait l’origine du monde, merci de nous montrer autre chose de lui.
Bonne soirée.
Bisous,
Régis
Merci Régis !!
Tu me fais un beau cadeau terrible, et tu me donnes envie de m’accrocher à mon blog
Et la photo de Laurent est prodigieusement éblouissante, ça m’a encore plus donné envie de parler de Courbet quittant sa verte campagne pour aller embrasser l’écume normande.
Moi aussi je ne connaissais pas forcément l’approche qu’avait Gustave Courbet de la mer, il disait qu’il mettait 2 heures à réaliser ses marines, ça l’amusait, et chez lui c’est ce qu’il a fait de plus commercial.
Il était très jalousé parce que ces marines se vendaient très bien 😉
Je t’embrasse fort Régis et encore merci
Laurent sera content de découvrir son travail autrement, Laurent a beaucoup de talent !
J’aime ce que tu nous dis et la manière que tu as de le faire. Ne nous en prive pas trop…
Oui j’aime beaucoup ce que Laurent fait aussi.
Vous avez une plume incroyable ! Des écrits poétiques qui évadent pour quelques minutes ! J’ai adoré, une magnifique travail
Merci Lou, pour reprendre les mots d’un abonné que j’aime beaucoup « j’ai mes moments » 😉
je vous remercie encore, cela me touche beaucoup …
bonne soirée à vous
Très belle soirée à vous aussi 🙂
Ton texte est très bon, inspiré, riche en images. La manière dont tu traites la mer est merveilleuse. Tu transcendes son caractère déique. Les peintures de Courbet le montrent bien.
Enchanté de t’avoir lu. Merci.
Bises
J’aime la mer, mais je l’aime tellement, elle coule dans mes veines, il me suffit d’éteindre mon regard et je peux la capter tout autour de moi…c’est viscéral
je suis heureuse de parvenir à exprimer un peu de son éblouissant et si impénétrable éclat. Je trouve que Courbet, pour un homme du « vallon », savait transcender cet élément avec bonheur et maestria !
Un bonheur de te lire Régis
merci beaucoup ❤️
Goodness, Corinne, you can describe the paitings, the artist and the power of the masterful sea. And the music so beautiful. You should be an art critic, one of the gifted ones who mesmerise people with they tale.
Thank you, Corinne
Joanna
Joanna,
You’re adorable, but it’s easy for me, I love the sea so much, it’s visceral, I can’t explain it. A subscriber told me about the « ocean feeling », and I can tell you that this is what I feel as soon as I am near the water, or even hear the sound of the sea.
For the happiness of talking about artists, it was my first job, the job I had chosen when I was 20 years old. I worked in an art gallery, and I always liked to put myself at the service of artists, it is fascinating, they need servants to devote themselves entirely to their work. I am passionate about painting, and I think it will have to be seen a little more on the blog …
Thank you very much, you know that your appreciation means a lot to me, even if I know that Google translation plays a little with our respective texts, there is, I hope, always a little of the essence of the text which subsist …
I will come and read you tomorrow maitin, I promise
This morning I was working and this afternoon I was hosting a friend of my daughter, we played board games all afternoon, we had a lot of fun …
Je t’embrasse très fort Joanna ❤️
Bonsoir Corinne
Je ne connaissais pas ce peintre. Une belle découverte pour moi qui aime tant l’eau, la mer et son immensité.
Bon week-end.
Merci de partager le même Amour pour cette immensité bleutée
Belle soirée à vous Kleaude
Ton article m’a redonné du baume au coeur. Merci, Corinne !
Voilà un beau et bon compliment !!
je te remercie beaucoup Diana 🙏🏼❤️
Ce matin en me levant je ne m’imaginais pas embarquer pour un voyage onirique rythmé par le beau morceau que tu as choisis. Je connais très bien Courbet et son travail sur la mer mais ton écriture lui donne une nouvelle lumière. Je vais au musée Courbet à Ornans une fois par an et je me souviens avoir passé un long moment devant une de ses toiles immense de paysage de mer. Lorsque j’y retournerai je prendrai ton texte avec moi. Merci à toi et à tous ceux qui ont aimé mes deux photos. Bises. Laurent 😀
Merci Laurent,
Tes photos et surtout celle avec cette lumière verte sont parfaites et donnent encore plus de profondeur à mon article, on marche sur les pas et sur les terres de cet illustre grand Monsieur de la peinture qui nous a tout de même offert L’origine de Monde »…celui là de tableau il fallait le faire, et quel tableau !
Si un jour je viens par chez toi je ne manquerai pas d’aller voir ce musée mais surtout de te rendre visite 😉
En écrivant cet article je me suis dit que la mer sans le ciel n’est rien, lui ne connait aucune limite, il contient et pourtant ne connait pas de bord, de fond, de dimension…c’est le paradoxe de la chose
Et puis il est couché sur elle, il apporte un je ne sais quoi d’infiniment bienveillant…c’est mon ressenti
Je t’embrasse et je te remercie encore grandement pour cette collaboration qui apporte de l’étoffe et un réel supplément d’âme à cet article bien inspirant !!
Des bisous de bonne journée 😘💐
Corinne
Tout comme Courbet j’habite très loin de la mer et je dois faire plus de huit heures de voiture sur autoroute à vitesse légale maximale pour y arriver. Mais j’y ai passé un mois par an pendant de longues années jusqu’à ce que les circonstances familiales l’interdisent. Du coup j’ai moi aussi un rapport très particulier à la mer basé sur la dualité de sa nature. La mer c’est notre mère source de vie mais qui parfois devient amère source de mort lorsque par exemple elle se remplit des larmes des familles des marins qui chaque année disparaissent à jamais dans ses flots. La mer je l’aime et je la respecte, je lui parle, je la caresse. Je me plait à croire que nous nous comprenons. Mais ces dernières années les raisons familiales n’ont pas été les seuls à causer mon éloignement. Je vois les industries du bord de mer toujours plus présentes et polluantes, la pollution des touristes et même ses sales gosses qui tuent les derniers crabes sur les rochers et tout cela me rend triste et en colère. Du coup aller à la mer aujourd’hui c’est pour moi comme aller voir un proche qui se meurt à l’hôpital. C’est bien trop dur et du coup je préfère rester lâchement dans mon écrin de verdure comtoise. Ceci écrit le manque de mer va finir par reprendre le dessus, j’en suis convaincu. En attendant je regarde mes photos… 🙄
Super Corinne ! (Si je peux t’appeler comme ça bien sur.) Le dernier tableau « La vague » est magnifique !
L’article magnifiquement écrit !
Et aussi, du M83 pour terminer en beauté ! J’adore M83 ! Tu es vraiment la plus cool ici ! Laisse nous une chance !
Bon dimanche à toi ! J’espère que tu va bien !
Bise.
Jaskiers,
La plus cool…laisse nous une chance !!!
Non mais t’as fini😂🤣😇 ? On va dire que la mer est la chose au monde qui m’inspire le plus, c’est pas de ma faute, je crois qu’elle fait résolument partie de mon ADN 😉
Le tableau la vague, j’adorerai le voir en vrai, il se dégage une puissance phénoménale, j’adore ce tableau qui est sombre et dévastateur.
je te remercie pour tes adorables compliments , ça me pousse à persévérer, et que je ne lâche pas l’écriture.
Tu vois une semaine sans écrire, c’est insupportable, ça me manquait terriblement !
M83 j’adore, c’est bon
Je vais bien, je suis au travail….
je t’embrasse fort et bon dimanche Seb !!
J’ai toujours trouvé que la mer sous un ciel gris dévoile une face bien sombre de celle que beaucoup ne résument qu’à une plage de sable fin, une eau turquoise sous un soleil radieux. Pour avoir déjà vu les côtes de Basse-Normandie par un temps contrarié, je trouve que la mer peut donner froid dans le dos dans sa puissance déchaînée… je ne serais jamais de ceux qui veulent l’affronter dans toutes ses humeurs 😊
je la respecte, je la crains, mais elle m’aspire, elle est la seule à me tirer les larmes et à faire dresser mes poils tant je suis bouleversée par sa force et l’étendue de sa beauté, aussi immuable que souveraine…
je t’embrasse très fort ma Kakuma et je t’espère en pleine forme !🌊❤️
❤
Bof, mon papy est décédé vendredi, donc enterrement la semaine prochaine. Ma tante est revenue de Dordogne et a immédiatement commencé à mettre des affaires dans des sacs poubelles pour tout balancer, ma mère a les mêmes attitudes de « débarrassement ». Moi ça me rend un peu malade de pas pouvoir faire son deuil en laissant les affaires telles qu’elles étaient.
Bref on fera avec…
Gros bisous Corinnette 😘
C’est super triste comme nouvelle, surtout si tu étais attachée à ton grand-père.
Pour le grand débarras, c’est difficile d’avoir son mot à dire quand on est « que » la petite fille…
Courage Kakuma, et mes meilleures pensées à ton papy malheureusement parti au ciel.
Je t’embrasse très fort❤️
❤
What an exciting post, leaving me wanting more! Courbet’s paintings are amazing, Laurent’s photos exquisite, M83 special but best of all dear Corinne, your words, your descriptions pulsing with energy, wave upon wave! This post opens our eyes to the soul of the sea and the sky and our wonderful Earth. 💖🙏💌
My Ashley,
I am like you I want more, I want to write more and more on the sea, I feel good with her and with the sky, the two form such a special energy, there is of course something that we dominates, and which surpasses us and that is what is exhilarating …
I will try to do another article on the sky, this one I do not want to let go, it fills me with happiness and satisfaction, it expresses a very powerful feeling of freedom.
I am really very happy that you received this article with the same happiness that I had to write it.
I wish us others as beautiful in
Je t’embrasse très fort Ashley ❤️💖🌊
I have been trying to follow the seasons in my writing, writing only winter things in winter and so on. This I have been practicing for over a year now and as time goes by I am becoming more and more ‘in love’ with the our beautiful Earth and I’m finding that she responds to my heart’s desire. Reading your posts and connecting with you here has only added to my passion. I embrace your spirit and your love of life. Bisous 💖💝💌🙏
Thank you Ashley … it’s so sweet and beautiful
You know I wrote to you and at the moment I don’t know why the messages are coming back to me but not only with you.
I was writing on your « crump, crump » 😉
And I tell you that I had a friend whom I made people laugh a lot because I speak by adding a lot of onomatopoeias or by punctuating my words with sounds that stir and animate my often fiery speeches;) !! It amused him a lot and he was the one who pointed it out to me, and now when I continue to do that, it also amuses me a lot, my youngest is to make « beep beep » like « beep beep « the bird!
I love the speed of this little bird, it is funny, very teasing, and completely elusive !!
So when I saw your « crump » and your taste for the evocation of small sounds in writing, I could not resist the temptation to tell you this story.
https://www.youtube.com/watch?v=y7jkHcVEK2U
Bisous Ashley et merci 💖
Merci Corinne. La mer me fascine. Là elle apparaît, en peinture, en prose. Que ça fait du bien. J’ai aimé aussi voir le lieu de naissance de Courbet, un paysage longé d’eau, apaisant. Bon dimanche
Merci pour les compliments Renée, les photos sont de Laurent un ami franc-comtois très talentueux que j’ai la joie de suivre, et puis les mots viennent apporter à l’ensemble et au génie indiscutable de Monsieur Courbet une note onirique.
Le sujet de la mer et le talent de Courbet provoquent en moi un besoin de dire et d’exprimer ce que je ressens.
Je suis heureuse que cet article apporte un petit bonheur en ces temps troublés…
Je t’embrasse fort et merci pour ton commentaire
belle journée à toi chère Renée 😘
Ce sont ces petits bonheurs qui nous aident dans cette vie brutalement rétrécie.
Merci Renée, ensemble nous pouvons nous offrir ces moments , je te remercie beaucoup !!
Salut Corinne, je cherche à entrer en contact avec « la serinette enivrante » Est-ce que c’est toi?
Bonjour Lolo,
Non ce n’est pas moi…désolée mais c’est bizarre ça me dit quelque chose🤔
Je vis près de la mer depuis toujours, dans le Sud de la Bretagne. Je te remercie pour ce partage si bien écrit, si beau. bises bretonnes 💙🌊
Merci Evelyne, je sais que tu sais de quoi je parle parce que tu as le bonheur de côtoyer cette géante sur les bords de tes sublimes bretons, merci d’apprécier le voyage, et la grandeur multiple de cet artiste immense et de ces éléments majeurs que sont la mer et le ciel…
Tout fort
Bon dimanche à toi
Je ne connaissais pas la mer par Gustave Courbet et c’est une belle découverte, grâce à toi. Les mots et ses couleurs sont magnifiques. Pour quelqu’un qui n’est pas né en bord de mer, c’est étonnant et touchant. Merci pour ce beau partage et pour cette superbe vidéo de Mélancholia. A bientôt.
Merci Alan,
comme quoi ce bon terrien de Gustave Courbet en avait sacrément sous le pied, et il devait drôlement rivaliser avec les autochtones qui pouvaient s’accrocher à leurs palettes et à leurs couteaux. Il était très jalousé parce que ces marines se vendaient très bien, et cela jasait au pays d’Étretat
Les mots sont de moi, je ne sais pas si c’est clair dans l’article, j’ai un doute (à part le petit texte de Gustave à ses parents) ?
Merci pour ton commentaire et à bientôt Alan
Bonsoir Corinne,
Merci, très jolie découverte.
Merci Angélique
je t’embrasse, j’ai des lectures en retard 😉
mais je suis allée t’écouter sur une précédente video ( en préparant le repas !)
Je lis beaucoup en ce moment 😘
No tenía la menor idea de la existencia de este pintor. A decir verdad, no soy muy aficionado a la pintura. Uno tiene conocimiento de los pintores clásicos y a mi particularmente me gusta los del renacimiento. Pero me impresiona estas pinturas porque con tus reseñas, uno se adentra dentra de los trazos del pintor. Un descubrimiento por demás beneficioso para ampliar los conocimientos de la pintura y sus pintores. Gracias por esta clase magistral Corinne.
Gracias Manuel-Angel,
Soy un apasionada de la pintura, viene de mi época universitaria. Estudié historia, pero para ganar un poco de dinero ponía carteles en la calle para las galerías, así me acercaba a este universo. Y luego trabajé en una galería, me encantó esta experiencia, me gustó ponerme al servicio de los artistas.
He mantenido una atracción total por la pintura y los pintores.
Gustave Courbet necesariamente lo conoces, es el hombre que pintó « El origen del mundo », no quiero ponerlo aquí por miedo a escandalizar a ciertos suscriptores.
Esta pintura siempre ha sido objeto de controversia porque para su época más que se atrevió. Fue el gran psicoanalista Jacques Lacan quien lo poseyó como tantos otros, pero siempre con la mayor discreción …
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Origine_du_monde
Gracias por tu adorable comentario, no soy un especialista, solo un apasionada.
Todo fuerte❤️
Cabe imaginar que la pintura para esa época, fue un escándalo mayúsculo. Uno no puede dejar de ver solamente los muslos, el vientre y el pecho de la modelo. Sin lugar a dudas que Courbet nos quiso mostrar » El origen del Mundo » representado en la representación sensorial de la concepción de la vida a partir del sexo y vientre de la mujer. Un cuadro que seduce y nos apabulla al mismo tiempo. Si algún día puedo ir a París, mi visita obligada será el Museo de Orsay. Buen día Corinne. Fue estupendo leerte.
❤️
C’est un très bel article. Il faut absolument visiter le muée « Gustave Courbet » à Orans.
Merci Jean Daniel,
Laurent qui a fait les photos et qui habite la région m’a fait la même remarque.
C’est un musée à voir absolument. Si un jour je vais par là bas je ne manquerai pas d’y aller et de faire un grand coucou à Laurent 😉
Bonne soirée et merci pour votre commentaire
à bientôt
Coucou Corinne, comme promis un petit tour sur ton article que je trouve superbe! Bon, ce n’est pas un de mes peintres favoris certes, mais l’homme est interessant ! Les illustrations sont belles, mais la photo de Laurent est magnifique !
Merci pour tes écrits qui sont toujours affleurées de poésie, c’est un vrai plaisir que de te lire 😘
Belle fin de soirée et bisous fort
Swanny
Merci Swannaëlle !!
Tu es adorable, je te souhaite une excellente soirée
Bisous de bonne nuit 😘🌹
😘😘😘
N’oubliez pas de déguster un coq au vin jaune, un régal et je dit que cela…
Ouh, la gourmandise, j’aime ça !
Quel beau programme…
Merci Jean-Daniel
Magnifiques marines, merci Corinne pour ce bel article. En cette période où tous les musées sont fermés ça fait du bien.
Sans oublier quelques vues du Léman, à la fin de sa vie entre 1873-1877, dans la petite ville de la Tour de Peilz, près de Vevey en Suisse.
Merci Luciole ,
Oui ça fait du bien, on pense à tout cet univers artistique qui manque, et un modeste article est un moyen de le faire vivre dans nos esprits…
J’irai voir ce que tu me décris 😉
Bonne journée et merci pour ton commentaire